Le syndrome du côlon irritable, aussi nommé colopathie fonctionnelle, syndrome de l’intestin irritable ou simplement côlon irritable, est une pathologie digestive. Bénigne et fréquente, elle est généralement négligée, même dans les cas extrêmes. Quelles sont ces causes ? Comment la reconnaître ? Quels sont les traitements envisageables ? Retrouvez les éléments de réponse dans cet article.
Sommaire
Qu’est-ce qui entraîne le trouble du syndrome du côlon irritable ?
Les causes probables de la colopathie fonctionnelle peuvent être multiples. Selon les professionnels de santé, les raisons de sa manifestation sont :
- Les spasmes ou contractions anormaux des intestins ou du côlon ;
- Une infection gastro-intestinale ;
- L’intolérance ou les allergies alimentaires ;
- Une grande sensibilité à la névralgie dans la région des intestins.
Des hypothèses sont en cours d’étude pour trouver les raisons réelles qui expliquent la survenue du syndrome du côlon irritable.
Comment se manifeste la colopathie fonctionnelle et quels examens pour la diagnostiquer ?
Trois principaux symptômes permettent de reconnaître le côlon irritable. Tout d’abord, il s’agit de la névralgie abdominale, qui en est aussi la manifestation la plus fréquente. La douleur abdominale est située dans la région des fosses iliaques gauche et droite ou celle ombilicale. Ensuite, on retrouve les ballonnements qui entraînent des sensations d’inconfort et de gêne, notamment si vous portez des vêtements serrés. Cette sensation peut apparaître après les repas ou être permanente. L’émission de gaz et les selles sont des moyens efficaces pour trouver du soulagement. Pour terminer, les troubles du transit constituent aussi des symptômes du syndrome du côlon irritable. Ce trouble du transit se présente généralement sous forme de constipation et de diarrhées.
Pour poser le diagnostic du syndrome du côlon irritable, les professionnels de santé procèdent souvent à un examen médical, un interrogatoire adapté et une période d’observation de quelques jours. Outre ce premier moyen, des examens complémentaires peuvent se faire. Il s’agit surtout du bilan sanguin, de la coloscopie, de l’échographie abdominale, de l’analyse des selles, etc. Ces examens sont surtout nécessaires quand le patient a plus de 50 ans, à passer un long séjour à l’étranger ou que les signes apparaissent habituellement la nuit.
Comment traiter le syndrome de l’intestin irritable ?
Plusieurs possibilités permettent de soulager la douleur liée au syndrome du côlon irritable. Pour maximiser les chances de trouver du soulagement, il est conseillé de combiner les traitements et moyens d’atténuation de la douleur. Ces derniers sont :
- Le changement alimentaire : cela permet de voir la manière dont votre organisme réagit aux aliments que vous consommez et leur incidence sur la digestion. Vous pouvez, par exemple, éliminer le lactose ou accroître la prise de fibre ;
- La médication : les produits de santé ne traitent pas le syndrome de l’intestin irritable, mais ils aident à réduire son impact. Les médicaments soulagent, par exemple, la douleur abdominale, la diarrhée ou encore la constipation.
- Les thérapies psychosociales : elles ont un effet positif sur des facteurs déclencheurs de ce trouble de santé tels que l’anxiété et le stress. Les médecins peuvent conseiller des antidépresseurs ou des anxiolytiques dont les avantages sont reconnus.
En outre, les exercices physiques réguliers sont importants pour régulariser le transit intestinal et permettre un meilleur rétablissement. Pour finir, avoir une bonne hygiène de vie est capital pour traiter le syndrome du côlon irritable.
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